Le testament d’Hippocrate

« C’est une recommandation pour le médecin d’avoir bon visage et juste embonpoint, selon son tempérament. Car d’un médecin mal portant on pense d’ordinaire qu’il ne saura non plus bien soigner les autres. Il faut ensuite qu’il soit net de sa personne, bien vêtu, et qu’il use des parfums agréables et dont l’odeur n’ait rien de suspect. Car tout cela dispose le malade en sa faveur. »

« Le médecin sage doit savoir aussi, quant au moral, observer ce qui suit : d’abord savoir se taire, puis régler sa vie, car cela est très important pour la réputation. »

« Il faut qu’il ait le caractère d’un parfait honnête homme, et qu’avec cela il soit à la fois grave et bienveillant. Car l’excès d’empressement même à rendre service le fera moins respecter. Qu’il observe ce qu’il peut se permettre. Car les mêmes offices rendus rarement aux mêmes personnes suffisent à les contenter. Quant à sa tenue, elle sera celle d’un homme réfléchi, sans morgue. Autrement, il apparait arrogant et dur. Au contraire s’il s’abandonne  au rire et à la gaité , il devient fatiguant , et c’est de quoi il faut surtout se garder. Qu’il soit honnête en toute ses relations, car l’honnêteté lui est d’un grand secours ; les malades ont maintes affaires graves avec le médecin, se livrant à lui sans réserve ;  à toutes heures, il voit des femmes, des jeunes filles, des objets du plus grand prix ; il faut donc partout rester maitre de lui-même.

« Voilà ce que doit être le médecin au physique et au moral »

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