LA CONSULTATION DE L’ANESTHÉSISTE

Il n’y a pas de petite intervention chirurgicale. C’est parce que certains praticiens négligent certaines interventions qu’on se retrouve parfois devant des complications qui sont fatales pour le patient.

L’appendicectomie à titre d’exemple est l’une des opérations les plus pratiquée. Il ne se passe pas une semaine qu’on ne déplore le décès d’un malade sur l’une des milliers de table d’opération que l’on trouve partout à Kinshasa.

On a perdu les bonnes habitudes où le malade était préparé à l’intervention la veille. La veille de l’intervention, le chirurgien passait causer avec son patient pour la rassurer et lui administrer certains médicaments. Cela a un effet psychologique indéniable.

L’idéal est de confier tout malade qui doit être opérer à l’anesthésie. Seul l’anesthésiste est à même de déterminer le type d’anesthésie qu’il faut pour un malade donné.

Anesthésier un enfant est une affaire de spécialiste. L’anesthésie d’un vieillard doit tenir compte de beaucoup d’éléments et seul l’anesthésiste peut après examen minutieux décider de la prise en charge de ce genre de patient. L’anesthésiste connait les drogues à utiliser chez un hypertendu, un insuffisant rénal ou diabétique.

C’est au cours de la consultation que le spécialiste en anesthésie étudiera le fonctionnement de tous ces organes et indiquera la marche à suivre.

Si dans beaucoup de cas il est facile d’endormir un patient, dans certaines circonstances le réveil peut poser des gros problèmes et la présence du spécialiste est indispensable.

Toute intervention chirurgicale doit être préparée par l’anesthésiste ou à défaut par le chirurgien. Même si on doit travailler sous anesthésie locale.

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