DE MÉDICAMENTS POUR (BIEN) DORMIR.

De médicaments pour (bien) dormir.
De médicaments pour (bien) dormir.

On les appelle anxiolytiques, sédatifs ou hypnotiques selon leurs actions. Ces mêmes produits peuvent avoir d’autres indications : antihypertenseur (propanolol),  antiallergique  et anti toux (prométhazine), antiépileptique (phénobarbital). C’est pour cela que dans beaucoup des cas  quand on prend un médicament il faut s’informer s’il ne provoque pas une somnolence qui peut être source d’accidents.

Ces substances appartiennent à des familles chimiques diverses. On ne distingue pas moins de 10 groupes parmi lesquels on peut citer les benzodiazépines (diazepam), les barbituriques et de alcools.

Une question de dose

De façon générale, les propriétés anxiolytiques, hypnotiques, et sédatives de ces composés sont difficiles à séparer nettement. Tout dépend de la dose, de la forme pharmaceutique et de la durée d’action. Signalons en passant que ceux à durée d’action très courte sont utilisés pou induire l’anesthésie générale. Certains anxiolytiques augmentent le tonus musculaire et facilitent les convulsions. Ainsi un épileptique qui, pour faire comme tout le monde, prend un anxiolytique s’expose à des crises convulsives. Il faut donc faire attention.

Les troubles du sommeil se retrouvent plus fréquemment chez des personnes anxieuses, tendues, et présentant d’autres troubles fonctionnels. Les conséquences sont la fatigue, la somnolence, l’altération de l’humeur, l’irritabilité.

Un adolescent a besoin de 8 à 10 heures de sommeil par 24 heures, un adulte ( 26 à 64 ans) doit dormir  entre 7 et 9 heures tandis que les plus de 65 ans n’ont besoin que de 7 à 8 heures de sommeil par jour.

Comme troubles du sommeil on peut distinguer des troubles de l’endormissement, un sommeil fragile, une insomnie transitoire de courte durée ou une insomnie prolongée.

 Attention à l’apnée du sommeil.

Les apnées du sommeil sont des pauses respiratoires nocturnes dues à un mauvais passage de l’air dans le pharynx. Elles peuvent se produire plusieurs fois en une nuit. On ne s’en souvient pas la matin le matin mais on se réveille plus fatigué qu’avant d’aller se coucher

Ces troubles sont plus fréquents chez les personnes âgées.

L’hypnotique le plus utilisé est le phénobarbital (Luminal). Le diazepam (valium) est un anxiolytique, comme le bromazépam (Lexotan). Le méprobamate  (retiré du marché français en 2012) est utilisé pour ses propriétés anxiolytiques. Il aide également à relâcher les muscles et parfois prescrit  pour le sevrage alcoolique.

Les doses de ces médicaments doivent être adaptées en fonction de chaque cas particulier. Il est conseillé de commencer par des faibles doses et les augmenter suivant les besoins. En cas d’utilisation prolongée (plus de 3 mois) une évaluation de l’efficacité doit être faite.

Contre la déprime

De l’élève incapable de payer les frais scolaires aux personnes aisée incertaines du lendemain, sans parler du chômage, des dettes, des problèmes sentimentaux, la déprime nous guette tous. Le sommeil devient une denrée rare et on est prêt à payer n’importe quel prix pour l’avoir.

L’anxiété est un trouble psychique d’ordre émotif caractérisé par un état de doute et d’insécurité.

Les effets indésirables des anxiolytiques, des sédatifs, et des hypnotiques sont, dans le cas d’intoxication aigue, une dépression du système nerveux central, de la somnolence, de la confusion et même le coma. L’intoxication aigue est liée à la consommation des fortes doses. Une utilisation prolongée  peut provoquer une dépendance physique et psychologique plus marquée pour les barbituriques.

Valium et Alcool

Aux guichets des différentes officines de Kinshasa, le diazepam (valium) comprimés à 5 ou 10 mg est le plus demandé souvent sans prescription médicale. Les consommateurs se plaignent d’insomnies, d’irritabilités causées par les soucis quotidiens. Parfois, il s’agit de dormir quand on est terrassé par des douleurs insupportables (rage dentaire, gastrite hyperalgique etc.). A l’extrême des jeunes l’utilisent  mélangé à l’alcool pour s’enivrer plus vite. Le cout réduit du diazepam le rend accessible à tous.

En deuxième position vient le méprobamate. Les gens les plus aisés (expatriés) se procurent le Lexotan. L’Urbanyl serait plus consommé dans les couvents. Dans la rue  les «  shegués » se contentent du valium.

Les médicaments psychotropes et stupéfiants ne peuvent être délivrés que sur prescription médical exclusivement dit la loi. La réalité est différente car ce que l’officine refusera de délivrer en réclament l’ordonnance sera acheté dans la rue.

 

 

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