LES TROUBLES URINAIRES LES PLUS FREQUENTS

Les troubles urinaires sont très fréquents
Les troubles urinaires sont très fréquents

L’action d’uriner ou miction se produit chez l’adulte pendant le jour, volontairement, sur l’appel d’un besoin auquel il est possible de résister un certain temps. Elle est immédiate, indolore, rapide et de terminaison franche apportant une sensation de confort.

Les troubles de miction peuvent donc être : un retard à l’émission des urines, une poussée initiale, des difficultés à uriner, la douleur, une lenteur du jet, ou une sensation de besoin non assouvi. Ces troubles imposent le recours au médecin qui recherchera la cause.

Uriner la nuit

Le besoin d’uriner se produit normalement trois à quatre fois par jour et disparait la nuit. Le besoin fréquent (pollakiurie) se traduit par la diminution des intervalles et par l’obligation de se lever la nuit. Les causes les plus fréquentes sont : les infections (cystites), la tuberculose, les calculs et les maladies de la prostate. Le besoin rare est du le plus souvent à une absorption insuffisante de liquide.

Ne pas se retenir

Le besoin impérieux c’est le besoin qui commande une miction immédiate sous peine de se salir. Les maladies de la vessie, de l’urètre ou de la prostate peuvent un être les causes. D’autres troubles plus graves  de la miction sont : la rétention aigue c’est-à-dire l’impossibilité d’uriner  malgré un besoin impérieux et douloureux. Cette rétention s’accompagne de l’apparition d’une masse arrondie au bas ventre appelée globe vésical. Le diagnostic est facile et impose un traitement d’urgence. L’évolution lointaine dépend des causes de la rétention.

Pisser ou mourir

La perte involontaire des urines s’appelle incontinence. Elle peut se présenter de différentes façons : écoulement continue goutte à goutte sans que soit perçu le besoin, écoulement en station debout ou à l’effort plus fréquent chez la femme âgée. Les causes sont nombreuses et seul un examen rigoureux chez un spécialiste peut les mettre en évidence. Dans l’incontinence féminine à la station debout ou à l’effort diverses médications ont et proposées : calcium, vitamine B ou E, des hormones, de la strychnine. Parfois une intervention chirurgicale est nécessaire.

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