MAL AU VENTRE, INDIGESTION : DES TROUBLES FONCTIONNELS SONT TRES FREQUENTS

MAL AU VENTRE, INDIGESTION : DES TROUBLES FONCTIONNELS SONT TRES FREQUENTS.

Les troubles fonctionnels intestinaux sont très fréquents. Il ne faut surtout pas les confondre avec les malaises dus à la présence des vers intestinaux dans le tube digestif. On est alors surpris de la persistance de ces douleurs malgré la prise de Vermox, de Decaris ou autre Zentel.  On multiplie des examens des selles, on incrimine des levures et des oxyures dont on tient coute que coute se débarrasser. D’ailleurs lorsque votre médecin vous examine il ne localise aucune douleur si ce n’est une sensibilité du cadre colique.

Dans le cas des troubles fonctionnels on est en « bonne santé » mais se sent ballonné, on a des crampes dans l’abdomen on peut aussi avoir de la constipation ou de la diarrhée. On digère mal et on a l’impression que le ventre est plein de gaz.

Les douleurs dans les troubles fonctionnels intestinaux ne se manifestent d’une manière générale que pendant la journée. La nuit le malade n’est pas réveillé par une quelconque douleur abdominale.

Cependant il faut penser à mieux se faire examiner lorsque ces signes s’accompagnent de sang, de pus ou de glaires.

Très souvent, il s’agit des malaises qui viennent et qui disparaissent. Disons qu’il y a des poussées qui peuvent être déclenchées par de facteurs alimentaires.

Ce n’est pas une maladie grave et les examens complémentaires ne servent qu’à exclure d’autres pathologies plus graves.

Cette affection est également appelée syndrome du côlon irritable et on croit savoir qu’il y a une liaison entre la symptomatologie, l’environnement et les émotions.

Les femmes jeunes sont les plus touchées par ce syndrome.  Une sensibilité à gauche du bas ventre peut faire penser à une infection des voies urinaires.

Le patient doit être rassuré. Cette maladie est chronique et n’évolue pas vers un cancer ou vers une autre maladie inflammatoire plus grave. Elle évolue par poussées et ne peut être guérie mais certains médicaments soulagent le patient. Le stress aggrave les plaintes et il n’est pas nécessaire de recourir à des radiographies répétées, à des examens des selles multiples ou à des examens endoscopiques couteux.

C’est une situation que le malade doit apprendre à gérer. Le traitement n’agit que sur les symptômes mais un mode de vie plus adapté et une alimentation plus saine contribuent à bien vivre avec.

Très souvent, la constipation qui accompagne ce trouble est due à la négligence des envies de déféquer, à l’incapacité d’initier la défécation et à l ‘accumulation des matières sèches dans le rectum.

Quand les malaises sont incommodants, le médecin peut prescrire des produits qui agissent sur la motricité intestinale, ce qui diminue ou peut faire disparaitre les douleurs.

 

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